Brancardier

Portrait de Pascal Jean-Baptiste, Brancardier.

Une carrure d’athlète, un sourire radieux et l’œil qui frise quand il évoque son travail, voici Pascal Jean-Baptiste, brancardier heureux à l’Hôpital privé Paul d’Égine de Champigny-sur-Marne (94) depuis environ 5 ans.

Photo de Pascal Jean-BaptisteAvant d’être brancardier, Pascal était intermittent du spectacle et travaillait dans la décoration de théâtre. Après le 11 septembre 2011, les commandes se sont faites rares et la vie un peu plus difficile avec un enfant en bas âge. Quand l’opportunité de devenir brancardier s’est présentée, Pascal n’a pas hésité. Décision dont il se félicite depuis. Ce qu’il a gagné au change ? Un travail stable, certes. Mais le plus important, c’est le contact humain, omniprésent et capital, que nécessite son métier de brancardier et pour lequel Pascal semble être doué, avec sa gentillesse évidente, son calme et sa jovialité.  
Au quotidien, un brancardier est chargé de transporter les patients de leur chambre jusqu’aux salles d’examen ou d’intervention puis de les ramener. Il est sollicité également pour le déplacement des patients en ambulatoire. « Être le premier contact des patients avant une épreuve, ça crée des liens : j’essaye de les faire rire, de détendre l’atmosphère. Je suis ces patients tout au long de leur parcours à l’hôpital, je connais leurs pathologies, leurs souffrances, et je fais en sorte de leur offrir un petit sas de décompression, tout en restant très rigoureux dans mes gestes. Les patients m’en sont reconnaissants et cet échange est important pour moi. »  

Pascal décrit le métier de brancardier comme exigeant, nécessitant une grande complicité avec ses interlocuteurs, notamment les infirmiers. « Mon travail ne consiste pas seulement à transporter les patients d’un point A à un point B. Il faut, en amont, avoir intégré le protocole de transport adapté à chaque personne et décrit par l’infirmière. » Ce protocole diffère selon le traitement des patients : IRM, chimiothérapie ou dialyse… « Être brancardier, c’est aussi être capable de faire face à des situations parfois poignantes, et il faut savoir reprendre le dessus. C’est aussi être amené à pratiquer les gestes de premier secours en cas d’urgence. C’est un métier qui exige de la résistance, à la fois physique et morale ! » 
Aucune routine, aucun ennui dans ce quotidien qui enthousiasme Pascal.

Pascal Jean-Baptiste est également passionné en e-santé, dans les services du numérique au service du bien-être de la personne. Grand communiquant, Pascal a un compte Twitter dédié à la e-santé ; ce compte est suivi par plusieurs médecins du Groupe : @jeanba327

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