Si vous êtes en insuffisance rénale chronique au stade de la dialyse, l’équipe médicale qui vous suit vous parlera de la transplantation rénale (également appelée « greffe rénale »), si elle pense que c’est une solution qui vous convient.
Lorsque vos reins ne fonctionnent plus, il faut :
On précisera votre groupe sanguin et votre groupe tissulaire (appelé « groupe HLA ») :
On s’assurera que, sur le plan chirurgical et anesthésique, la transplantation sera réalisable.
On vérifiera l’absence d’éléments susceptibles de s’exacerber sous traitement antirejet : foyer infectieux, tumeur occulte.
Au bout d’une attente plus ou moins longue – à moins de bénéficier du don d’un parent proche –, l’équipe médicale vous téléphonera pour vous dire qu’un greffon rénal est disponible.
L’intervention consistera à installer ce greffon non pas à la place de l’un de vos reins détruits, mais dans le ventre : le chirurgien relie l’artère du greffon à l’une de vos grosses artères, les veines à une de vos veines, et l’uretère à votre vessie. Dès lors, votre nouveau rein se met à fonctionner.
Dès la greffe, un traitement antirejet est mis en route.
Vous devrez respecter scrupuleusement et à vie votre traitement antirejet.
L’équipe médicale vous suivra de près et vous prescrira régulièrement des examens pour rechercher un signe de rejet ou des complications.
Conseils :
Vous devrez immédiatement contacter votre médecin traitant ou l’équipe qui vous suit, en cas de fièvre, douleur du greffon, sang dans les urines, diminution du volume de vos urines.