Stent périphérique

Je vais avoir un stent périphérique

Le stent vasculaire est un dispositif qui ressemble à un petit ressort, que l’on place à l’intérieur des artères si un rétrécissement localisé empêche le sang de passer. On connaît bien les stents dans les artères coronaires (voir fiche). On les utilise aussi dans d’autres artères du corps : aorte, artères des jambes, carotides, artères rénales… On parle alors de stents périphériques pour les différencier des stents coronariens.

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Pourquoi met-on un stent périphérique ?

Certaines artères peuvent être rétrécies par endroits (sténoses localisées) par une plaque d’athérome (plaque graisseuse) ou par une anomalie localisée de l’artère, ce qui empêche le sang de passer comme il faut. Pour permettre au sang de circuler à nouveau normalement, on peut tenter de dilater l’artère (c’est ce qu’on appelle une angioplastie) et la maintenir dilatée par un petit ressort appelé stent.

En dehors des artères du cœur, l’angioplastie périphérique peut être réalisée dans de nombreux vaisseaux de l’organisme : l’aorte thoracique, l’aorte abdominale, les artères iliaques – dans l’abdomen, l’aorte se divise en deux grosses artères appelées iliaques –, les artères fémorales, les artères poplitées (derrière les genoux), les artères des jambes, la carotide, l’artère rénale un rétrécissement d’une artère rénale peut provoquer une hypertension artérielle. Le diamètre des stents est bien entendu variable en fonction du calibre de l’artère.

Comment se passe la mise en place d’un stent ?

Avant tout, le patient sera reçu en consultation par un médecin anesthésiste à qui il faudra signaler un traitement anticoagulant, des allergies (en particulier, à l’iode), une insuffisance rénale ou un diabète.

Il faudra rester à jeun quatre heures avant l’intervention et une heure après.

Juste avant l’intervention, un examen radiologique (angiographie ou angioscanner) sera pratiqué pour visualiser l’artère à traiter. Cet examen peut provoquer une sensation de chaleur transitoire lors de l’injection de l’iode. Après cet examen, le spécialiste fera une ponction de l’artère, au pli de l’aine le plus souvent (parfois aussi dans d’autres artères comme l’artère radiale au niveau de l’avant-bras ou à l’arrière du genou). Au niveau de cette ponction, il pourra introduire un cathéter (petite sonde) muni de ballonnets jusqu’à la lésion artérielle à traiter.

Une fois la lésion atteinte, le spécialiste va gonfler le ballonnet qui va écraser et fragmenter la plaque d’athérome qui obstrue l’artère. C’est alors que, si nécessaire, le spécialiste va introduire un stent pour maintenir l’artère dilatée et donc éviter une récidive du rétrécissement.

Et après l’intervention ?

Si le spécialiste a ponctionné l’artère fémorale (au pli de l’aine), un alitement strict de 4 à 6 heures est nécessaire après l’intervention ; une hospitalisation de 24 à 48 heures est nécessaire. Il est déconseillé de conduire sa voiture pendant 2 à 3 jours.

Il peut se produire un hématome (poche de sang) au niveau du point de ponction, qui va régresser spontanément en quelques jours.

Pour donner toutes les chances de réussite à cette intervention, il faut, bien sûr, réduire ensuite tous les facteurs de risque artériels : arrêter de fumer, traiter un excès de cholestérol, une hypertension artérielle, un diabète mal équilibré.

Un contrôle par examen écho-Doppler est souvent demandé à 1 mois et aussi 6 mois après la procédure afin d’évaluer le résultat. Un contrôle annuel est ensuite recommandé.

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